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Les informations nécessaires concernant le poêle à bois

Le poêle à bois séduit de plus en plus de Français. Une tendance qui s’explique surtout par son caractère économique. Selon l’Ademe, ce moyen de chauffage permet de minorer de 30 % les factures énergétiques d’un foyer. De plus, les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour lui attribuer un design moderne et avant-gardiste. Le poêle à bois est alors rehaussé au rang des objets de décoration par excellence.

Principe de fonctionnement

Le poêle à bois fonctionne suivant le même principe qu’une cheminée. Seule différence : le foyer est fermé. Après la combustion, l’appareil chauffe d’abord l’air de ses environs immédiats. L’air chaud sera par la suite diffusé à l’intérieur de la maison, par convection ou par rayonnement. Dans le premier cas, il s’agit de miser sur les mouvements d’air. Le second utilise quant à lui le rayon infrarouge.

Les différents types de poêle à bois

On distingue cinq grandes familles de poêle à bois, à savoir le poêle à granulés, la poêle en acier et fonte, le poêle turbo, le poêle à double combustion et le poêle à inertie.

Poêle à granulés

Ce type de poele à granulés orléans intègre un silo, dans lequel on met les granulés de bois. Un mécanisme assure l’approvisionnement automatique de l’appareil durant l’utilisation. Offrant un rendement variant entre 80 et 85 %, le poêle à granulés suscite un engouement accru. Le caractère durable de ses combustibles y est pour quelque chose : les granulés sont effectivement des résidus de l’industrie du bois.

Poêle en acier et fonte

Le poêle en acier et fonte se voit prêter une excellente inertie, ainsi qu’un rendement avoisinant les 85 %. Son principe de fonctionnement a aussi le mérite de limiter les déperditions thermiques. Néanmoins, ce type de poêle s’avère très onéreux. Il est aussi taxé d’être difficile à déplacer : certains modèles pèsent jusqu’à 2 T.

Poêle turbo

Le terme turbo désigne ici un second tube de tirage, situé à mi-hauteur du foyer. Il fournit de l’air pour attiser les flammes à l’intérieur du foyer. Les gaz issus de la combustion des bois sont ainsi brûlés dans leur quasi-totalité. Cette configuration vise surtout à limiter les pertes énergétiques, mais aussi les émissions polluantes.

Offrant un rendement jusqu’à 75 %, le poêle turbo présente un aspect pratique indéniable. En effet, les utilisateurs peuvent s’en tenir à la première arrivée d’air. L’appareil fonctionne alors au ralenti, en diffusant de la chaleur douce et continue, même après l’extinction de l’appareil. Seul bémol : le poêle turbo requiert une quantité significative de combustibles.

Poêle à double combustion

Connu également sous l’appellation poêle à post combustion, le poêle à double combustion se révèle très performant. Sa particularité réside dans une seconde chambre de combustion à l’arrière du foyer. Elle est raccordée à une deuxième arrivée. Celle-ci fournit du courant pour brûler (à 90 %) les gaz issus des bois chauffés.

Poêle à inertie

Pour accumuler la chaleur, le poêle à inertie utilise des matériaux faïences, briques réfractaires, ou encore roches volcaniques. Elle sera par la suite diffusée par rayonnement, de manière lente et continue. Le chauffage perdure alors sur une période de 12 à 24 heures, suivant la combustion.

Recourir aux services des professionnels

Afin d’éviter tout incident lors de l’utilisation, mieux vaut confier l’installation à des professionnels certifiés RGE. Une option qui permet d’ailleurs de profiter d’un crédit d’impôt de 30 %. Ces experts sont également les mieux à même d’installer des boucliers thermiques aux alentours directs de l’appareil. On peut aussi faire appel à eux pour le ramonage (une fois par an) du conduit de cheminée.

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