Economie

Aides financières pour les rénovations énergétiques d’une maison

Les travaux de rénovation, quel qu’en soit l’objet, sont assez lourds financièrement. En effet, il faut reconnaitre que faire appel à une entreprise de rénovation maison fait considérablement doubler les dépenses. Toutefois, il n’y a pas à s’en inquiéter, car vous pouvez prétendre à des aides financières, si vous travaux portent sur une rénovation d’énergie de votre maison. En effet, vous pouvez solliciter le crédit d’impôt pour la transition énergétique, l’éco-prêt à taux zéro, les TVA réduites ou encore les différents programmes de l’Agence National de l’Habitat ou ANAH.

Le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique ou CITE

Comme son nom l’indique, cette forme d’aide permet de déduire de l’Impôt sur le Revenu 30% des dépenses concernant l’équipement et la main-d’œuvre pour les travaux de rénovation énergétiques d’une maison. Ces travaux concernent notamment l’isolation des parois opaques et vitrées, l’économie d’énergie, le chauffage et l’eau chaude sanitaire.

Les bénéficiaires du CITE sont le locataire, les propriétaires occupants le logement concerné, ainsi que les occupants à titre gratuit. Toutefois, il faut que la maison en question soit la résidence principale du demandeur et doit avoir été construite depuis au moins deux ans. Aussi, les équipements et les matériaux doivent être fournis par une même entreprise. Les travaux doivent également être réalisés par un professionnel certifié RGE (reconnu garant de l’environnement) comme cette entreprise de renovation dans le Val de Marne.

Pour prétendre au CITE, la déclaration doit se faire au moment de la déclaration de l’impôt sur le revenu.

L’éco-prêt à taux zéro

L’éco-prêt à taux zéro consiste en une facilité de financement, car il s’agit d’un prêt à intérêt nul dont le montant maximum s’élève à 30 000 euros. Il s’agit entre autres de l’isolation de toiture et des murs, le changement des menuiseries et les installations de production d’eau chaude ou de chauffage.

Pour en bénéficier, il n’y a pas de condition de revenus nécessaires et les bénéficiaires peuvent être des occupants ou non. Néanmoins, les rénovations doivent être effectuées par un professionnel RGE qui aura la charge de fournir et de poser les matériaux et les équipements nécessaires. Ce type d’aide financière peut être cumulé avec le CITE, l’ANAH ou les aides des collectivités locales.

Les réductions de TVA

Ces réductions dépendent non seulement de l’âge de la maison à rénover, mais également des types de travaux. Pour les travaux de plomberie, de constructions ou de remplacement de cuisine ou de salle de bain, d’isolation et de revêtement des sols et des murs, si les rénovations concernent les logements depuis plus de deux ans, la TVA est dite d’intermédiaire dont 10%, mais s’ils datent de moins de deux ans, il est normal, c’est-à-dire de 20%.

En ce qui concerne les travaux de peinture, la TVA est intermédiaire pour les logements de plus de deux ans et normale pour ceux moins de cela. Il en est autrement pour les travaux de remplacement de menuiserie, car si les rénovations portent sur le changement de fenêtre en vue d’améliorer l’énergie de la maison, le TVA est de 5,5%, de 10% si le logement est de plus de deux ans, mais de 20% s’il est moins de cela.

Pour les constructions neuves par contre, les rénovations sont taxées à 20% de TVA.

Les programmes de l’Agence National de l’Habitat ou ANAH

Il existe deux types de programmes d’aides de l’ANAH pour les logements anciens. Le premier s’appelle « habiter mieux sérénité » assemblant deux travaux de rénovations énergétiques réalisés en même temps. Cette aide peut aller de 7 000 à 10 000 euros selon les revenus du propriétaire. Quant au second programme du nom « habiter agilité », il ne concerne qu’un seul travail de rénovation énergétique dont la réalisation doit se faire par un professionnel certifié RGE.

Quel qu’en soit le programme, l’aide est fixée à 50% du montant total des travaux pour les ménages très modestes et de 35% pour ceux qui le sont moins.