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Quelle procédure pour le raccordement à la fibre ?

Avec le confinement, l’importance de la fiabilité de la connexion à Internet a plus que jamais été mise en avant. Que ce soit afin de télétravailler, se divertir en jouant en ligne ou en regardant des séries grâce au streaming, bénéficier d’une connexion internet stable est nécessaire. Dans la mesure où toutes les technologies ne se valent pas, il est important de s’intéresser au raccordement à Internet dont profite votre logement. Entre le haut débit et le très haut débit, les différences peuvent être considérables et se ressentir au quotidien.

Rénover son logement : l’occasion de passer à la fibre

En termes d’accès à Internet, l’ADSL est encore la technologie la plus répandue en France. Lors de la rénovation de votre maison ou de votre appartement, il est toutefois possible, sous certaines conditions, de bénéficier d’un raccordement à la fibre optique. Si la fibre se démocratise, tous les logements n’y sont néanmoins pas forcément éligibles. Tout d’abord, il faut savoir qu’un immeuble a plus de chance de voir le réseau FTTH arriver rapidement. Ce type de logements promet en effet plus de clients potentiels à l’opérateur, et donc un investissement rentable. En raccordant une habitation individuelle, les fournisseurs d’accès à Internet consentent en effet un effort important pour une seule souscription. De fait, cet aménagement est moins intéressant pour eux.

En dehors des circonstances exceptionnelles liées au Coronavirus, les opérateurs SFR, Bouygues Telecom, Orange ou encore Free développent activement le réseau fibre optique. La pandémie mondiale a toutefois ralenti de manière significative le déploiement de la technologie. Si les opérateurs avaient des impératifs et des consignes strictes, la crise actuelle complique sérieusement les choses. Avec le déconfinement, les différents opérateurs remettent néanmoins la marche en avant. Leurs interventions sur le terrain permettent de nouveau de raccorder les logements individuels ou collectifs à la fibre optique. Avant d’obtenir un rendez-vous, il convient dans un premier temps d’effectuer un test d’éligibilité. Cela permet de vérifier les technologies dont votre logement peut profiter. Il est d’ailleurs important de préciser qu’en cas d’éligibilité à la fibre, un opérateur ne permet pas, en théorie, de souscrire une offre ADSL ou VDSL. Et ce, bien que ces offres haut débit soient souvent moins onéreuses que les abonnements très haut débit.

Passer de l’ADSL à la fibre optique : les démarches

Après un test d’éligibilité concluant ou si le réseau FTTH et la fibre optique arrivent déjà jusqu’à votre logement, que tout a été installé avant le confinement, il vous est possible de passer de l’ADSL à la fibre à moindre coût. D’une part, car les opérateurs proposent des offres internet fibre optique à prix réduit grâce à de nombreuses promotions. Par ailleurs, la plupart des opérateurs prennent également en charge les frais de résiliation. Généralement, cela se présente sous la forme d’une offre de remboursement permettant d’obtenir jusqu’à une centaine d’euros. Pour ce qui est de la procédure de raccordement à la fibre, le coût peut varier. Différents paramètres comme la nature et l’emplacement du logement ainsi que l’opérateur sont pris en compte. Pour les appartements, les démarches sont le plus souvent gratuites. Concernant les maisons, la procédure peut être facturée plusieurs centaines d’euros, selon la complexité du raccordement du domicile.

Avant de demander la résiliation de votre abonnement, il vous suffit simplement de vous renseigner sur votre contrat actuel. En cas de contrat avec une période d’engagement, des frais de résiliation peuvent s’appliquer. Pour résilier à moindre frais, mieux vaut se montrer patient. Il est conseillé d’attendre que les frais de résiliation s’inscrivent dans l’offre de remboursement proposée par le futur opérateur. Concrètement, rompre votre contrat avant la fin de votre engagement entraîne des frais. Sur un engagement de douze mois, vous devez ainsi régler l’intégralité des mensualités du contrat. Pour un contrat sur vingt-quatre mois, la première année est également à payer dans son intégralité. Vous devez par ailleurs vous acquitter d’un quart des mensualités de la seconde année, en vertu de la loi Chatel.

À moins d’avoir un motif légitime de résiliation à faire valoir, qui permet de résilier sans frais, mieux vaut ne pas résilier lors de la première année de contrat. Par ailleurs, si vous êtes titulaire d’une offre internet sans engagement, seuls les frais fixes de résiliation, relatifs à la coupure du service, doivent être réglés. Ces derniers correspondent en général à une cinquantaine d’euros.