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Maintenance d’ascenseur : comment faire ?

Vous avez un ascenseur ancien ou neuf et vous ne savez pas quel contrat de maintenance choisir ? Obligatoire, quel que soit le type de contrat quel vous avez adhéré, il vous oblige à assurer un contrôle technique complet pour assurer la sécurité des ascenseurs dans les habitations, pour une utilisation collective ou privée. Avec la présence d’ascenseurs dans près de 65% des habitations immeubles en France, selon le Ministère de la transition écologique et solidaire, nous faisons le point sur la maintenance d’ascenseur.

Qu’englobe la maintenance d’ascenseur ?

Un contrat de maintenance d’ascenseur est obligatoire, signé par un particulier (qui possède un ascenseur privatif dans son habitation), ou du syndic dans le cadre d’une copropriété. Ce contrat englobe l’ensemble des règles de sécurité et d’entretien nécessaires au bon fonctionnement de l’ascenseur, mis aux normes pour un environnement sain et sécurisé. Des entreprises professionnelles comme DMS Ascenseurs vous proposent différents contrats de maintenance en respect de vos besoins, quel que soit votre demande. 

Une vérification professionnelle obligatoire

Tout le monde ne peut pas s’improviser technicien technique. Il est obligatoire, quel que soit l’âge de ce sous-équipement, d’assurer dans votre contrat de maintenance d’ascenseur auprès d’une société ascensoriste professionnelle.

Afin d’assurer que ces contrôles soient réguliers, le décret 2012-674 du 7 mai 2012 impose un préavis de 3 mois à toutes les entreprises, si le syndic souhaite réaliser de gros travaux de maintenance et qu’il souhaite passer par une autre société ascensoriste. Ce préavis permet de pallier des contrats de maintenance d’ascenseur douteux, de type « nous ne pouvons assurer la sécurité et l’entretien régulier de l’ascenseur si vous passez par une autre société ». Ce décret permet de sécuriser les habitants et de les protéger en cas de changement de société. Sachant que ce décret oblige les fabricants à fournir l’ensemble des données concernant les équipements de l’ascenseur à la nouvelle société ascensoriste choisie.

À noter que ce préavis de 3 mois n’est valable que dans le cas de travaux réalisés pour l’ascenseur, comme lors d’un remplacement complet du sous-équipement. Tout contrat de maintenance d’ascenseur signé vous engage pour une durée de 1 an. La société ascensoriste, quant à elle, doit assurer de prendre une assurance professionnelle.

La réduction des coûts

Le contrat de maintenance d’ascenseur réglemente l’ensemble des dépenses prévues pour la réparation, l’entretien et les visites périodiques réalisés par la société ascensoriste. Ces mesures permettent aux syndic ou propriétaire, de pouvoir négocier et obtenir des prix intéressants grâce à la compétition qui existe entre les 4 principales sociétés d’ascenseur dans le monde : Koné, Otis, Schindler et Thyssen.

La sécurité des résidents

Le contrat de maintenance d’ascenseur demande l’application de clauses « minimales », qui regroupent toutes les interventions réalisées dans un écart de 6 semaines. Cette obligation légale engage la société à toujours contrôler le fonctionnement de l’ascenseur aux différents niveaux desservis (hors le changement ou réparation de pièces importantes), pour assurer la sécurité des habitants et dédouaner le syndic de toute responsabilité si le technicien est intervenu hors de cette période. Ces clauses englobent aussi la notification de toutes les interventions réalisées dans l’année, pour le suivi technique et d’entretien de l’ascenseur (porte palière, monte-charge, armoire de commande, etc.).

Comment choisir le meilleur contrat pour votre habitation ?

Neuf ou ancien, le contrat de maintenance d’ascenseur est strictement obligatoire. Vous avez donc le choix, en tant que particulier ou professionnel, parmi différents contrats.

Les différents types de contrats

Parmi les différents types de contrats présentés par les sociétés ascensoristes, vous retrouvez :

  • Les contrats standards.

Ces derniers visent les ascenseurs qui ont été construits dans les années 2000, considérés comme neufs, disposant de nouveaux règlements légaux et une mécanique plus moderne et donc plus robuste. Elle comprend un minimum de 9 visites périodiques par an (pour respecter l’écart du contrôle technique de 6 semaines imposé par la loi), ainsi qu’un suivi administratif complet.

  • Les contrats étendus

À destination des anciens ascenseurs, qui ont plus de 20 ans d’existence, si ce n’est construit dans des habitations du XIXe siècle, demandent plus de prudence. Le mécanisme ancien demande parfois des pièces de rechange, pouvant coûter très chères si vous n’avez pas spécifier dans le contrat étendu les pièces prises en charge par la société.

Les clauses à ne pas négliger

Le contrat de maintenance doit toujours stipuler :

  • Le délai de dépannage et de remise en service de l’ascenseur,
  • L’ensemble des conditions concernant la disponibilité des techniciens,
  • Les conditions pour obtenir des pièces de rechange,
  • Le délai en cas de personnes bloquées à l’intérieur de la cabine d’ascenseur,
  • Une notice d’instruction complète de l’appareil,
  • Un plan d’entretien qui regroupe l’ensemble des différents travaux, vérifications et réglages prévus par la société,
  • Ainsi qu’un carnet d’entretien qui consigne l’ensemble des interventions réalisées – donc mis à jour à chaque passage par le technicien.

Pour être certain de la fiabilité de la société ascensoriste a laquelle vous recourez, vérifiez toujours ses clauses concernant ses interventions par exemple. Il est stipulé par la loi qu’une société doit avoir la capacité d’intervenir dans l’heure suivant la signalisation de personnes bloquées, pour des interventions 7J/7 et 24H/24.