Le guide des prix des métaux, indispensables pour la construction !

La plupart des métaux ferreux ou non, le bronze, le cuivre, le fer, le plomb, le zinc, ainsi que les métaux précieux, tels l’or et l’argent possèdent une utilité incontournable. Inaltérables et piliers phares du secteur industriel et métallurgiques, ils sont non seulement cotés à la Bourse des Métaux ou au London Metal Exchange mais peuvent être considérés comme des investissements.

Tandis que, sur le marché de la ferraille, ils font l’objet de transactions entre vendeurs et acheteurs. En petites ou grosses quantités, l’achat, la vente ou la récupération se font à travers des entreprises spécialisées.

Prix des métaux : les cotations de références

Le marché des métaux précieux, l’or et l’argent, est régi par la LMBA (London Bullion Market Association). Cette association regroupe traders, négociants et institutions bancaires pour les fixations et la pratique du libre échange.

Il est tout à fait possible de suivre les indications et les actualités sur les cours des métaux non ferreux : aluminium, cuivre, plomb et zinc. Au même titre que les matières premières ou des actions, il leur est attribué une valeur marchande et possèdent une cotation sur le marché boursier. Augmentations ou baisses, les investisseurs et les usines de traitement de métaux sont particulièrement intéressés pour en connaître les variations et les prévisions.

Selon leurs applications, chacun d’eux possèdent ses propres caractéristiques et ses prix. A titre indicatif, en voici quelques évaluations :

L’inox et l’acier

Intervenant dans le domaine de l’équipement et de la construction, ces métaux ont l’avantage d’être brillants. Les secteurs de l’automobile, de l’alimentation (boîtes de conserve) et de l’industrie y ont aussi recours. L’acier est corrosif, l’inox non.

Sur un an, il a été perçu une augmentation de 9,1 % sur le cours de l’inox. Depuis novembre 2016, l’inox a été évalué à 2 235 dollars la tonne, avec une majoration de 3,6% sur un seul mois.

Le kilo d’acier s’achète à 20 cts d’euro.

L’aluminium

Il est léger mais exige toutefois une quantité suffisante de combustible pour sa fabrication. Au même titre que le cuivre, on le retrouve dans l’équipement et l’industrie. Un kilo coûte dans les environs d’1 euro et son prix a été réévalué à la hausse.

Le plomb

Ce métal est un des rares à avoir récemment gagné en valeur ces derniers temps. Comme métal toxique, il est à manipuler avec précaution, présentant un danger au plomb.

La quantité d’un kilo est chiffrée approximativement à 1 euro.

Le fer

Continuellement en baisse depuis 2015, ce métal est un de ceux les plus courants. Multi-usages, il est aussi celui qui coûte le moins cher et le plus facile à récupérer (fer blanc) avec une disponibilité en grande quantité. On estime le kilo de fer entre 5 et 10 centimes d’euro.

Suivez le lien, si vous souhaitez en savoir plus sur les prix des métaux actualisés.

L’acier, l’inox et la ferraille ne sont pas cotés en bourse. Ils sont récupérés et revendus par des négociants spécialisés localisés dans les grandes villes : les ferrailleurs.

Sur le marché de l’occasion, chacun applique ses pratiques et ses quotas, selon la loi de l’offre et de la demande.

On y retrouve aussi la fonte, un mélange de fer et de carbone. Il se négocie approximativement à 30 cts d’euro le kilo.